Ce ne serait plus qu’une question de mois. Combien de fois les guyanais comme les amapaenses auront entendu cette phrase depuis que le pont qui doit relier le Brésil à la France est achevé, en 2011. D’après les dernières déclarations d’Eric Spitz avant son départ, le problème n’est plus que de l’ordre du “politique” ; toutes les questions techniques auraient été validées (construction du pont, des postes de douane, et des voies d’accès). Seules demeurent à réaliser des examens et validations par les instances politiques : Assemblée nationale en France, et administrations au Brésil.
“La livraison du pont est prévue d’ici la fin de la première moitié de 2016. Mais pour permettre l’inauguration, il y a des mesures qui doivent être prises par les deux parties”, a déclaré le gouvernement de l’Amapa à l’agence Brasil EBC la semaine dernière. Selon EBC, une partie des travaux – d’un coût total de 14 millions d’euros – doit encore être réglée par la France, qui de son côté demande des documents administratifs supplémentaires pour réaliser le paiement.
En novembre, le Congrès fédéral brésilien approuvait un accord concernant les transports routiers entre les deux pays. Le Ministre des affaires étrangères français, Laurent Fabius, déposait alors un projet de loi au Sénat pour approuver cet accord de l’autre côté de l’Atlantique. La validation de cette loi est nécessaire pour parvenir à l’inauguration tant attendue.
Puis viendra la question des agendas des personnalités tant brésiliennes que françaises pour procéder à la coupure du ruban… La présidente du Brésil est prise dans une spirale d’affaires politico-judiciaires à quelques mois des Jeux Olympiques, tandis que le chef de l’Etat français n’a pas prévu de visites en outre-mer avant la fin de son mandat, particulièrement rythmé par les “surprises” désagréables…
Alors ? Ouverture en juin ? Les Birds sont à l’affut ! 🙂