Il n’y a plus aucun doute, les études pseudo-scientifiques sont fomentées par des bandes de chercheurs à la solde des cuisiniers anglais ou moldovalaques bien décidés à imposer la Jelly anglaise ou le klug à toutes les tables…
Oui c’est bien un complot dirigé contre nos veaux, vaches et cochons de France, de Navarre, de Guyane !
A moi Saint Arnaud Montebourg !!! Reviens nous protéger de ces hordes barbares qui s’en prennent, à coup d’études et de lait pasteurisé, à notre patrimoine national.
Oui, cher lecteur, adepte d’une bonne choucroute, d’un cassoulet fumant, d’une côte de bœuf à la croute de sel, d’un fromage à la croûte bien faite dont l’odeur envahit la maisonnée avant d’emplir votre palais, d’un simple œuf au plat cuisiné au beurre salé ou encore d’un Paris-Brest avec une crème au café qui stimule vos papilles, tout ceci est l’incarnation du diable et de votre fin annoncée dans des souffrances à côté desquelles la catastrophe de Fukushima passerait pour un simple coupe de vent…
Quant à boire un coup de rouge avec…Inutile d’y penser, vous aurez le nez rouge en plus du cancer…
Vous en doutez ? Voici les preuves…
Selon une nouvelle étude, publiée dans la revue U.S. National Library of Medicine, le fromage serait un aliment particulièrement addictif, tout comme la pizza, spécialité dans laquelle le fromage est un élément incontournable. Les scientifiques expliquent que l’accoutumance au fromage pourrait être liée à la présence d’une protéine particulière : la caséine, je frémis…
Et c’est encore un cran au-dessus avec l’alerte lancée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui alerte sur des aliments potentiellement cancérigènes que je cite, en vrac : Charcuterie, viande rouge, alcool, sodas, chips, fromages (encore…), barbecue trop cuit et les compléments alimentaires, j’ai peur…
Evidemment je passe sous silence toutes les études menées sur les plats cuisinés, le beurre, la crème, les gâteaux, le café… Heureusement il reste les fruits et légumes, enfin a priori, car avec les pesticides qu’ils contiennent, la culture hors sol et les additifs pour les rendre plus jolis plus longtemps…
Bon, donc si je résume ces quelques études auxquelles j’ajoute les statistiques de la sécurité routière, les maladies nosocomiales, les accidents domestiques, les risques de mort en faisant un selfie ou en surfant près d’un requin ; mes chances de mourir un jour sont donc évaluées à 100%…
Mais pour mourir en bonne santé j’ai décidé une méthode saine et radicale : une grève de la faim, là au moins je ne risque rien…A moins que ne rien faire soit aussi cancérigène…